Double instrument,
double trouble,
double plaisir
Dès mon premier cours de piano, j’ai su que je voulais être musicienne. Et dès mon premier cours de clavecin j’ai su que je ne vivrai pas sans les cordes pincées. Je dis souvent que la frappe est ma raison et que la pince tient mon cœur. Lorsque l’un me chagrinait, l’autre me consolait. Je suis heureuse aujourd’hui de vivre toujours avec ces deux compères au quotidien, autours du langage contemporain certes, de l’improvisation également mais aussi dans la transcription, de la curiosité et le du mélange des époques. Grâce à eux je peux étirer mon répertoire de Byrd à nos jours et jouir des plaisirs d’un répertoire presque illimité.